Publié dans Culture

TangalaMamy-Henitsoa Rafalia - Clôture de l’exposition « Maina » ce samedi

Publié le mercredi, 29 juin 2022


La salle de l’Institut Français de Madagascar (IFM) à Analakely a été le rendez-vous de quelques amateurs de la photographie depuis le 9 juin dernier. En effet, l’exposition, intitulée « Maina », d’œuvres un peu plus particulières a attiré les bons curieux de la Capitale. Et oui, les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas à l’IFM. « Maina » traduit de la langue de Molière « Sec », cette exposition élaborée par TanagalaMamy et Henitsoa Rafalia propose au grand public les méfaits de la destruction de l’environnement. Ensemble, ils nous livrent leur regard, à la fois artistique et journalistique sur les effets du changement climatique dans le Sud de Madagascar. Ce sont ainsi pas moins de trente-six œuvres qui ont été réunies à l’occasion de cette grande exposition. Des clichés destinés à confronter le public et à éveiller la conscience collective sur les problématiques majeures liant les droits humains et l'environnement. Sur les murs de l’IFM, les deux exposants présentent des photos entre autres, de rivières asséchées, arbres dénudés, terres arides, enclos à zébu vides. Mais également des « raketa » (cactus) qui, censés s’adapter au climat du Sud, peinent à pousser et une population affamée…
Alerte
 Un pays en danger. « Maina » (Sec), c’est aussi sur une trentaine de photographies qui montrent l’urgence climatique à laquelle font face les populations du Sud de Madagascar. Les exposants invitent le public à faire un tour à l’IFM jusqu’à ce samedi pour découvrir leurs œuvres fascinantes menant à une grande réflexion sur l’importance de la préservation de la nature et de l’environnement. Concernant ces deux exposants, TangalaMamy est ingénieur agronome et photojournaliste. Il aime immortaliser la beauté des paysages de Madagascar mais c’est un tout autre visage de la Grande île qu’il décrit à travers cette exposition. Quant à Henitsoa Rafalia, il est photojournaliste et correspondant de la presse internationale qui se consacre à des reportages de société et travaille sur l’actualité. Si jamais vous passez du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français à Madagascar pour vous faire votre propre avis.
SItraka Rakotobe

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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